lemondededelphine

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mes écrits


Première réponse

Concernant mon premier manuscrit "la reine des zombis", j'ai reçu une réponse aujourd'hui.

Voici leur réponse :

Bonjour

 
Nous vous remercions pour votre envoi mais regrettons de vous informer que votre manuscrit n'a pas été retenu par notre comité éditorial. En effet, c'est un genre que nous ne souhaitons pas explorer aujourd'hui.
Nous vous souhaitons une bonne continuation dans vos projets.
 
Bien cordialement,

L'équipe Neowood

 

Je m'y attendais un peu mais je ne perds pas espoir. J'attends toujours aussi patiemment les prochaines.


05/09/2013
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Avancement de "Flash - Meurtre chez les fées"

Je suis ravie, hyper contente. Je viens de terminer le chapitre 14. L'histoire est encore loin d'être terminée, mais ce chapitre marque le top départ du noeud de l'intrigue. Personnellement je le trouve passionnant. Je suis arrivée à faire en sorte qu'arrivé à la fin de ce chapitre, on a tout de suite envie de lire le prochain.

Autre satisfaction : à la base, mon objectif était de faire 100 000 caractères minimum. J'ai regardé où j'en étais ce matin : dans les 82 000. Maintenant, je suis sûre que je vais dépasser cet objectif.

Je crois tenir le bon bout, et je me sens exaltée. C'est une fabuleuse aventure que de créer une histoire de A à Z.


30/08/2013
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Flash-chapitre 3 (partie 2)

 

Les pizzas nous furent livrées un quart d'heure plus tard environ. Il était temps ! Il commençait à se faire tard, et mon estomac réclamait à ce qu'il se remplisse. Je n'étais pas la seule. Illan avait levé les yeux au ciel en s'exclamant « enfin ! » d'une façon comme si c'était la fin d'une guerre mondiale lorsqu'une mobylette se fit entendre.

Deux grosses pizzas ! Grâce à Illan, elles ne firent pas long feu. On a tous mangés d'un bon appétit, mais notre « homme » a été un véritable ogre. Nous avons énormément parlés, nous rappelant l'année où on était tous les 4 au lycée. Michèle a été assez discrète. Je la comprend, la pauvre. Ce n'était pas facile pour elle. C'était sans aucun doute la plus mauvaise période de sa vie. Par contre, elle nous a raconté l'après. C'était très intéressant.

Alors qu'on entamait nos éclairs aux chocolat achetés ce matin par Mélanie sur le chemin du retour, Michèle nous confia que juste après le bac, elle avait eu une grosse période de déprime et qu'elle avait cherché à se suicider. Ses parents avaient essayé de l'aider au mieux. Ils l'avaient envoyé voir une psy. Celle-ci n'a pas pu faire grand chose. J'entends par là qu'elle n'a pas pu la remettre sur les rails elle-même. Mais après presque 8 séances, elle lui avait conseillé de voir le monde, qu'elle finirait à être inspirée pour faire quelque chose de sa vie. Ses parents, ayant économisés pas mal pour leur retraite future, lui passa une partie. Ils ne voulaient pas qu'elle s'en aille, mais elle était tellement sur une mauvaise pente qu'ils étaient prêts à tenter n'importe quoi. Cela n'empêchait pas qu'ils soient terrifiés. Mais ils se disaient que dans un endroit où personne ne la connaissait, Michèle finirait par avoir confiance en elle et devenir enfin heureuse. Elle est d'abord partie en Afrique où elle a pu trouver un travail. Elle a rencontré beaucoup de gens adorables. Elle a fait pas mal d'humanitaire aussi, où elle a aidé à la réparation de maisons, distribuer des denrées,... Et c'est là bas où elle a évolué. Elle a rencontré un homme qui l'a énormément soutenu. Grâce à lui, elle a apprit à se connaître, devenir la personne qu'elle voulait. Ce séjour en Afrique a changé sa vie. Puis elle a fini par se décider à rejoindre le monde moderne. Revenir en France, en Bretagne, était encore trop tôt encore. Pas prête, elle a fait un crochet aux Etats-Unis. C'est là bas qu'elle a amélioré son physique. Mais après l'Afrique, aller en Amérique, cela fait une énorme différence : la foule, les voitures,... Du coup, c'est là bas qu'elle a commencé à fumer. Mais pas qu'un peu si vous voyez ce que je veux dire. C'est sans doute à cause de ça qu'elle a acquit une voix assez désagréable. Au fil des mois, elle a réussi à bien s'acclimater à son environnement jusqu'à ce qu'elle apprenne par un breton croisé là bas en vacances, que ses parents avaient divorcé il y a peu, et que son père allait se remarier dans quelques mois. C'est à ce moment qu'elle avait décidé de rentrer à la maison.

Nous l'avions écouté dans un silence absolu, buvant ses paroles. Apparemment gênée, plusieurs fois Michèle avait rougi. Etre au centre de l'attention lui rappelait sans doute des mauvais souvenirs. Mais elle fut vite rassurée qu'on ne lui dise rien de mal, mais qu'on était simplement captivé par ses aventures.

Notre invitée partit une heure plus tard, après nous avoir aider à ranger un peu. Avant de monter dans sa voiture, Michèle nous dit qu'on était nés sous une bonne étoile car on était heureux tous les 3 et que la vie nous souriait tout le temps. Elle a tout à fait raison. Je trouve qu'on est chanceux. Depuis qu'on se connaît, il n'y a jamais eu d'ombre. Ou si peu. Nous sommes comme les 3 mousquetaires.

A partir du moment où Michèle nous avait quitté, je remarquai que l'attitude de Mélanie avait quelque peu changé. Elle semblait perturbée, pas dans son assiette, perdue dans ses pensées. Je la laissai tranquille, préférant continuer à chahuter avec Illan, et me disant que c'était passager. Néanmoins, avant d'aller me coucher, Mélanie n'avait toujours pas décroché un mot. J'allai la voir et je la priai de se confier. Elle protesta, m'assurant qu'elle se sentait bien. Mais comme j'insistai, elle me regarda droit dans les yeux, et après une hésitation de quelques secondes, elle me répondit :

– Caro, je ne suis sûre de rien. Je me trompe peut être... J'espère ! Mais... s'il te plaît, sois prudente ces prochains jours. D'accord ?

Elle me fit la bise puis monta dans sa chambre en montant rapidement les marches. Sur le moment, cette phrase me fit glacer le sang. Je n'avais pas l'habitude que Mélanie me parle comme ça. Les mots pouvaient ressembler à une menace si elle n'avait pas paru aussi soucieuse. J'avais l'impression qu'elle avait vraiment peur qu'il m'arrive quelque chose. Comme toujours, je rangeai les mauvaises choses dans un coin de ma tête et je repris mon train de vie habituel.

 

N'hésitez pas à commenter et donner vos avis. Bonne lecture.


17/07/2013
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Réponse nouvelles plumes - Hésitations

Ce matin, j'ai enfin reçu par mail la réponse de "Nouvelles plumes" concernant ma novella "la reine des zombies". Comme je le pensais, il a été refusé. Cause : le nombre de caractères espaces inclus n'est pas atteint. Certes, je suis un peu déçue mais ce n'est pas une surprise. Je ne perds pas courage car j'attends d'autres réponses.

 

A propos du texte que j'écris actuellement, je suis dubitative. A la base, je veux le faire du genre de "mort sur le Nil". Je sais quelle va être ma future victime, le tueur, le mobile. Le comment je ne sais pas encore mais j'ai le temps d'y penser vu que je suis loin d'y être encore. Le problème, c'est que je me trouve bloquée, je ne sais pas quoi écrire avant, trouver des pistes, et des scènes qui me mèneront à l'intrigue principal. Je le dis clairement : ce que j'écris actuellement m'ennuie et ne me passionne pas.

Trois solutions s'ouvrent à moi :

- Je persévère même si ça ne me plaît pas. C'est un sacré passage à passer, mais je sais que par la suite je serais complètement remise dedans ;

- J'ai une deuxième petite intrigue en parallèle que je voulais faire naître un tout petit peu, et qui trouverait son importance dans un tome 2. Je me dis que peut être je laisse tomber mon intrigue principale, et développer celle-là. Dans ce cas-là, ce serait un thriller, il faudra que je réimagine la majorité des choses, que je retouche partiellement ou complètement ce que j'ai déjà fait. Je trouve cela un peu décourageant ;

- En attendant d'avoir l'inspiration, surtout si j'ai envie de prendre la première option, est-ce que je me lance dans un second projet d'écriture qui serait complètement différent ?


27/06/2013
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Flash-chapitre 3 (partie 1)

Ah ! Comme j'ai bien fait de l'avoir mis en pause quelques jours. Et d'écrire un truc différent dernièrement, ça a dû me libérer l'inspiration. J'ai un peu amélioré ce que j'avais commencé à faire du chapitre 4, et surtout je l'ai fini et ai pu terminer ce chapitre exactement où je l'avais prévu. Je suis très contente. Du coup, j'ai décidé de poster une partie du chapitre 3. Pas tout d'un seul coup car sinon ça aurait fait trop à lire.

Je vous souhaite une bonne lecture.

 

 

3

 

A vingt heures, la table était prête. Evidemment, on est dimanche, on n'a rien pu prévoir pour faire une grande fête de retrouvailles. Ilan n'a pas arrêté de râler, répétant que Mélanie aurait pu inviter Michèle pour le dimanche d'après. Il n'a pas faux, mais dans l'autre sens j'aurai été trop impatiente. Du coup, on s'est tous mis d'accord pour commander des pizzas : une calzone, et une aux fruits de mer. Michèle trouvera bien son bonheur j'espère.

En attendant mon ancienne camarade ainsi que la livraison, je me suis préparée un minimum dans ma chambre où je revêtis une jolie petite robe noire bien sympa que j'avais repéré il y a quelques mois dans une boutique branchée de Quimper. Je m'étais dit qu'elle serait parfaite pour les grandes occasions. Bon, ça ne va pas être la soirée du siècle, mais j'adore me mettre en valeur. Et là, je tiens à en profiter. Aux pieds, j'enfilai de jolies spartiates blanches. J'adore ces chaussures ! Le temps d'une soirée, je vais m'imaginer en déesse grecque. Je suis sûre de faire sensation auprès de mon petit public. Saviez-vous que dans la Grèce antique, les spartiates étaient à la mode ? J'adore cette période. Ces chaussures rendent les pieds très beaux. Les miens, en tout cas.

Une fois habillée et légèrement maquillée, je redescendis afin d'aider mes amis à terminer de préparer.

Je remplis un saladier de chips nature quand j'entendis sonner à la porte. Après avoir posé le récipient sur la table de la salle à manger, je suivis Mélanie qui était déjà partie ouvrir. Lorsque j'approchai, je vis et entendis ma colocataire inviter la nouvelle venue à entrer.

 

– Salut Michèle. Bienvenue chez nous. Comment vas-tu ?

– Bonjour Mél. Merci de m'avoir invité, prononça une voix rauque.

Oulà ! Cette voix que j'entendais en approchant ne m'était pas mélodieuse. J'avais beau me remémorer à toute vitesse le passé, je ne me souvenais pas que Michèle avait une voix si désagréable.

L'invitée passa le seuil. C'était une femme assez grande, les cheveux longs couleur châtains foncés ondulés, les yeux bleus, l'allure svelte. Elle portait une jolie robe en maille fine de couleur gris clair, et aux pieds des escarpins en cuir noir. Après l'avoir reluquée de la tête aux pieds, je lui fis un grand sourire, mais elle remarqua sans doute mon air quelque peu surpris car elle m'affirma :

– Oui, Caroline, c'est bien moi, Michèle.

Elle m'embrassa sur les deux joues. Reprenant mon assurance naturelle, je lui fis remarquer :

– Tu as bien changé dis donc. Avant, tu avais les cheveux noirs, et de grosses lunettes qui ne t'allaient pas du tout.

– Je sais. L'épouvantail est parti, rétorqua t elle en riant. Je ressemblai à un vilain corbeau.

– Tu t'es sacrément arrangée depuis. Tu es beaucoup mieux comme ça, la complimenta Mélanie.

– Et vous les filles, vous n'avez pas changé. Je suis bien contente de vous revoir. Cela fait tellement longtemps !

– Tu te souviens d'Illan ? Viens, il est là. Je suis sûre qu'il ne va pas te reconnaître, dis-je avec enthousiasme en l'entraînant par la main.



J'avais très bien prédit. Illan n'a pas reconnu Michèle. On a toutes les 3 rit devant son air surpris. Finalement, il s'est décontracté. Parce qu'avant, il était loin d'être joyeux de l'accueillir à la maison. Au lycée, elle lui était complètement indifférent. C'était comme si elle n'existait pas. J'avoue que de mon côté non plus, je ne faisais pas attention à elle. On ne se ressemblait en rien. A l'époque, il ne m'était pas venu à l'esprit de la faire rentrer dans mon large cercle d'amis. Elle était tellement transparente ! Je ne pensais ni du bien, ni du mal d'elle. Michèle ne m'intéressait pas, et elle ne faisait rien du tout pour se rapprocher de moi. Sinon, je suis sûre que je l'aurai prise sous mon aile. Par rapport à d'autres, j'étais un ange, car certaines filles étaient de vraies garces avec elle. Heureusement, elle avait Mélanie. Ah, Mélanie, c'est une sainte ! Je ne connais pas de fille aussi gentille. Presque parfaite. C'est un trésor que je garde précieusement.


13/06/2013
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